Drupal
20/11/2012

Drupal dispose d'une réelle carte à jouer dans l'Open Data

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Bientôt un an que nous travaillons, en secret et en groupement sur un marché très intéressant de traitement et d'élévation de jeux de données Open Data pour un projet institutionnel reconnu. Le mois prochain doit célébrer la mise en production du site, propulsé par Drupal7 certes, lui-même accosté à une suite logicielle open source de traitement des jeux de données Open Data.

Bientôt un an que nous travaillons, en secret et en groupement sur un marché très intéressant de traitement et d'élévation de jeux de données Open Data pour un projet institutionnel reconnu. Le mois prochain doit célébrer la mise en production du site, propulsé par Drupal7 certes, lui-même accosté à une suite logicielle open source de traitement des jeux de données Open Data. Nous n'hésiterons pas à décrire en détail les différentes étapes, choix techniques et résultats de ce travail collectif, qui doit permettre la mise à disposition de jeux de données structurés, élevés et sémantisées.

Dans le même temps, nous continuons de soutenir et développer la fabrique de l'information hyperlocale (www.yakwala.fr) qui mélange les données privées crowdsourcées et les jeux de données ouverts (Open Data). Cette plateforme, également propulsée par Drupal dans sa version alpha, diffusera une grande quantité d'information stockée dans une base de données NoSql. Cette semaine, nous publions un article de Julien Le Bot, Directeur de la société Yakwala, qui vient éclairer les futurs utilisateurs et fournisseurs de données sur les définitions, les enjeux et les conséquences de l'open data "nouvelle génération".

Comment donner de la valeur aux données locales ? Avec l'Open Data de deuxième génération !
Par Julien Le Bot

« On ne demande conseil que pour raconter ses ennuis », écrivait Jules Renard. La formule a du charme et, d’une certaine manière, pourrait s’appliquer à bien des sujets. Exemple : la libération de données publiques. « Comment ça marche ? » C’est une question à laquelle nombre d’acteurs sont capables de répondre – et Yakwala est de ceux-là. « Mais à quoi ça sert et qu’est-ce que les gens vont bien pouvoir en faire ? » Telle semble être la question pour bien des acteurs publics qui observent ici et là le mouvement en cours (l’ouverture des données) mais s’interrogent encore sur la « réutilisation » (réelle, pertinente, durable) des fameux « jeux de données » dont regorgent les services des collectivités (ce n’est qu’un exemple). La conférence organisée le 5 juillet dernier au Conseil économique, social et environnemental sur un « la valeur des données Open Data de deuxième génération » a permis d’appréhender la façon dont nous allons pouvoir travailler dans les mois et les années à venir.

Les intervenants invités à participer à cette conférence ont bien résumé l’enjeu : nous avons impulsé une dynamique, il s’agit maintenant de le pérenniser pour mieux changer de « paradigme » (pour employer un grand mot) dans les collectivités et entreprises. Présupposé implicite : « le déluge de données » arrive (parce qu’il est déjà là, en puissance), alors autant y réfléchir et l’organiser pour mieux le transformer (en services, en informations, etc.).

Marc Ribes, qui travaille sur ces questions pour Orange Business Services, a ouvert le bal en partant précisément des réutilisateurs (développeurs, entreprises ou journalistes) pour réfléchir sur la donnée dont l’Open Data a besoin pour être « pertinente » et « valorisable ». Et de ce point de vue, Yakwala, qui travaille et enrichit de la donnée locale, ne peut qu’y souscrire.

Qu’est-ce que cet Open Data de deuxième génération ? Ou plutôt : qu’elles sont les données qui peuvent et doivent être libérées ?

  • Des données riches, diversifiées, et interopérables sur tous les fronts.
  • Des données en temps réel (dont la valeur ajoutée est évidente si l’on pense aux transports).
  • Des données personnelles « anonymisées ».
  • Des données non-structurées (flux issus des médias sociaux, des médias, etc.).

Partant de cette catégorisation des types de données adaptée pour une variété large (et inattendue !) de réutilisations possibles, Marc Ribes a identifié ce qui, en ce moment, est un facteur clé dans la généralisation de l’Open Data en France : « l’intermédiation ». Autrement dit, entre les producteurs (collectivités, par exemple) et les « réutilisateurs » (start-ups, journalistes, geeks), il est important de construire un pont. De jeter les bases d’une bonne collaboration – au sens propre - : si une administration prend le temps d’impliquer ses agents et des services dans cette démarche, il lui faut au moins une certitude : qu’elle aille dans le bon sens et qu’elle favorise, à sa manière, et autant que faire se peut, les « réutilisations » [...]

Objectif : entrer dans une démarche d’innovation ouverte sur son territoire tout en s’assurant que celle-ci profitera bien au plus grand nombre. [...]

Au-delà, cette conférence et les propos échangés au gré des questions des uns et des autres ont bien montré qu’il s’agissait de poursuivre le travail engagé au niveau national (avec Etalab, data.gouv.fr, mais aussi Dataconnexions), tout en permettant de faire « re-descendre » l’Open Data dans les pratiques. Pour éviter de faire de l’Open Data sous « perfusion » avec quelques start-ups, comme l’a dit l’un des participants, mais pour que l’innovation et la société numérique soient au service des territoires.

Et nous y sommes. Dont acte, avec Yakwala, qui travaille sur des projets pilotes.

Retrouvez l'article complet sur yakwala.fr